La guerre atomique n'aura pas lieu [V2] by K.-H. Scheer & Clark Darlton

Auteur:K.-H. Scheer & Clark Darlton [Scheer, K.-H. & Darlton, Clark]
La langue: fra
Format: epub
Tags: a revoir
Éditeur: Perry Rhodan
Publié: 2012-04-15T09:47:55+00:00

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Strelnikov démontra une fois de plus sa capacité à s’adapter aux nouvelles situations et son « bon sens » politique en donnant ses instructions au Conseil Suprême dès les premières heures du matin du 15 juin. Il s’était rendu compte qu’il serait fatal de sous-estimer l’ennemi, et il agissait en conséquence. Il interdit les réunions du Conseil de plus de cent de ses membres. Cela correspondait à moins d’un tiers. De cette façon, il empêchait Rhodan de subjuguer le Conseil dans sa totalité à l’aide de ses pouvoirs hypnotiques inexplicables, ou tout autre moyen qu’il employait. La présence d’un tiers de tous les membres était nécessaire pour amorcer un débat sur n’importe quel problème, et Rhodan ne pourrait rien y faire.

Strelnikov ne laissa pas le moindre doute quant à ses intentions : il s’arrogeait des pouvoirs dictatoriaux. Il donna ses ordres et ne laissa aucun autre choix au Conseil Suprême que de les suivre.

Il expédia trois régiments à Komsomolsk pour mater la rébellion locale.

Il prit aussi une autre décision : après l’étude des rapports concernant l’enlèvement mystérieux d’un capitaine de l’armée de l’air à Akmolinsk avec la participation d’un étranger bizarre qui venait de nulle part et n’avait pu être identifié, il s’était convaincu qu’il s’agissait de l’un des agents de Rhodan. Il allait falloir remuer ciel et terre pour s’en saisir. Il savait que Rhodan était extrêmement soucieux du bien-être de ses hommes, et que l’agent capturé aurait une valeur inestimable.

En se fiant aux déclarations de plusieurs témoins, Strelnikov dut prendre en considération le fait que l’homme était apparemment capable d’imposer sa volonté aux gens et qu’il pouvait se rendre lui-même invisible. Tout d’abord, Strelnikov considéra ces témoignages comme de pures inepties, mais ces observations furent tellement nombreuses concernant l’étranger qu’il fut finalement contraint d’admettre qu’aucune autre conclusion n’était possible.

Depuis lors, toute la police et le personnel des services secrets avaient la tâche de rester vigilants, de rechercher le capitaine Welinski et d’attendre que l’homme mystérieux entre en contact avec lui. Ils avaient des recommandations pour éviter une attaque frontale sur l’homme inconnu.

Ce que Strelnikov ne savait pas, c’est que ses mesures – de la prohibition des pleines sessions du Conseil Suprême jusqu’à la poursuite du Capitaine Welinski – étaient exactement ce à quoi Rhodan et Deringhouse s’attendaient de sa part.

C’était une guerre psychologique dans le plus pur sens du terme.

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